Les mots blessent et détruisent autant voire plus que certains actes. L’Homme ne se rend pas compte de l’impact que peut avoir certains mots ou expressions auprès des autres.
L’Être humain fait du mal à l’autre pour deux raisons : préserver une image (donc préserver son cercle sociale au mépris de son identité propre) ou se sentir supérieur( qui vient la plupart du temps d’un manque de confiance en soi accru). Dans le premier cas, c’est la peur du regard de son entourage sur certaines personnes que l’on côtoie qui pourrait influencer sa relation avec ses personnes. Autrement dit, il s’agit de cacher certaines relations et d’aller dans le sens de son entourage pour ne pas être railler ou encore rejeter, cela conduit parfois voire la plupart du temps à dénigrer ses personnes pour se sentir intégrer au groupe. Dans ce cas-là, l’individu à deux faces bien distinctes qu’il prend soin de ne peut pas dévoiler aux mauvaises personnes. Par conséquent, la première est pour l’entourage et la seconde pour ses fameuses relations. Lorsque malencontreusement, il s’en mêle les pinceaux, le mal qu’il cause est destructeur.
Le second cas est plus complexe puisqu’il ne te dénigre pas pour préserver son entourage mais pour combler un vide au fond de lui. Autrement dit , dénigrer l’autre est un moyen pour lui de se sentir mieux et de combler se manque de confiance en lui qui le ronge. Dans ce cas-là, la complexité se trouve dans la souffrance double parce que tout le monde souffre le persécuté et le persécuteur. Le mal du persécuteur est dans la plupart des cas largement supérieur à celui du persécuté vu que le mal est plus profond et parfois tellement profond qu’il le consume.
Vous allez me dire, quel est l’intérêt de vous raconter tout ça ? C’est tout simplement que je voulais vous faire comprendre certains points avant de commencer à raconter une partie de ma vie. Eh oui, le coin CommeDesGarçonnes est plus une thérapie qu’autre chose. Certains paient pour raconter leur vie à un inconnu, moi, je l’écris noir sur blanc pour des milliers de personnes et sans rien débourser! La thérapie par extériorisation (vous devrez essayer, c’est génial !)…
Depuis ma plus tendre enfance , je n’ai jamais réellement fait parti d’un groupe. Je me sentais la plupart du temps exclue, ce qui fait que je me suis progressivement renfermée sur moi-même sans montrer autour de moi ou à ma famille que ça n’allait pas du tout…
Les années collège ont été pour moi contrairement aux autres élèves, une véritable épreuve, j’avais tous les matins une boule au ventre en allant à l’école. J’ai eu tous les surnoms sur mon nom comme « L’Handi-KP » ou encore Shrek. Les actes n’étaient pas en reste, du jet de boules de gommes, de papiers au coupage de cheveux en passant par les moqueries et les insultes qui allaient crescendo de « bouffonne« à « Grosse pute« . Il faut dire que tout cela ne volait pas très haut! Au moment où on doit se construire, moi j’accumulais en faisant croire que tout allait bien et que cela me faisait rire ou autre juste pour ne pas perdre la face. Cela m’a poussé à rester de plus en plus seule, à m’isoler et à préférer être seule qu’entourée. Malgré le fait que j’ai des amis, je ne suis pas du genre à envoyer des messages ou à aimer faire des sortir en groupe comme le shopping. Moi quand je vais faire du shopping, j’y vais la plupart du temps seule parce que j’ai appris à être solitaire.
Le lycée quant à lui ou plus précisément, la première et la terminale, ont été des années que j’ai particulièrement apprécié, où je me suis tellement affirmée. Les classes que j’ai eu y sont fortement pour quelque chose, les élèves qui les composaient même si on ne se côtoie plus pour la plupart, ont été pour moi une bouffée d’air incroyable, je ne les oublierai jamais. Ces deux années–là, ont été cruciales pour ma vie actuelle parce que déjà, j’ai rencontré celle que je considère comme ma sœur mais aussi parce que cela m’a permis de voir à quel point, j’étais quelqu’un avec beaucoup d’esprit mais peu de self-control. Les années collège n’étaient pas guérit mais juste enfuit. En réalité, je n’avais pas confianceen moi totalement mais alors pas du tout et ce qui s’est passé ensuite n’a rien arrangé.
Quelques années plus tard, j’ai rencontré une personne qui je ne le savais pas encore, allait bouleverser ma vie. Je l’ai rencontré lui ainsi que ses amis. Des amis que j’ai vite considéré comme les miens pourtant en temps normal, j’ai du mal à m’attacher aux autres mais là je ne sais pas pourquoi je me les suis vite appropriée . Vous ne pouvez pas vous imaginer à quel point ils étaient haut dans mon estime. Et puis lorsque mon monde s’est effondré, j’ai totalement perdu pied à un point où je ne mettais plus un pied à la fac. Les choses que j’entendais étaient de plus en plus horrible chaque jour, j’avais l’impression que ça n’allait jamais s’arrêter. Entre les vidéos caricaturales de moi, moqueries incessantes, les photos montages et compagnie rien allait. La relation avec ma mère était également au plus bas , j’étais au fin fond du trou. J’avais l’impression d’être seule et quand même des personnes que tu considères te tourne le dos même pour un lapse de temps très court, je peux vous dire que votre état ne peut qu’empirer. Simple exemple pour que vous compreniez l’état dans lequel j’étais : Du matin que je me levais et au soir où je me couchais (quand j’y arrivais), je pensais à tout les moyens possibles et imaginables pour mettre fin à mes jours. Cela chaque jour durant des mois et des mois . Il faut dire que les faits vécus durant le collège venaient s’y ajouter et je me disais clairement que si je n’étais pas là, cela ferait aucune différence, que le monde serait mieux sans moi. Moi qui me suis toujours prise pour une personne forte,et bien là, rien allait mais il n’y avait que moi qui savait à quel point. En réalité, tant mieux parce que s’il y a bien une chose que je déteste c’est bien qu’on est pitié de moi! En soi cela a renforcé mon caractère, cela m’a endurci clairement. Maintenant, il n’y a que moi qui compte et puis c’est tout !
Pour aller mieux , il y a toujours un déclencheur moi ça a été les cheveux peut-être que pour vous ça sera les vêtement, maybe !
Tout ça pour vous dire que les mots comptent énormément quoi qu’on fasse ou qu’on dise, cela à une importance primordiale. Vous êtes responsables de ce que vous dîtes par conséquent choisissez bien vos Mots.
Pour aller mieux pensez à vous d’abord et s’il vous reste du temps vous pouvez pensez aux autres!