Hello, la famille ! On se retrouve aujourd’hui, pour un nouveau focus. Cette fois-ci, nous changeons d’univers tout en restant dans le domaine artistique. Aujourd’hui, nous vous présentons une férue de dessin qui a beaucoup de talent, Linoa’Artz, artiste originaire de la Guadeloupe. Nous vous invitons à suivre cette interview réalisée, il y a quelques temps déjà dans laquelle elle se livre sans fioriture sur sa passion et les réalités liées à cette dernière.
Entrevue réalisé il y a quelques semaines :
CDG: Bonjour, Linoa’Artz !
Linoa’Artz : Bonjour !
CDG : Nous allons commencer par votre présentation afin que les lecteurs vous connaissent un peu plus.
Linoa’Artz : Euh oui…Tout d’abord, j’ai commencé le dessin dès l’âge de cinq ans grâce à mon grand frère qui dessinait. Ma mère voyant mon intérêt pour le dessin m’a acheté un kit de coloriage. D’ailleurs, je m’amusais plus à reproduire les dessins du kit de coloriage qu’à les colorier.
Mon frère et moi, on était fou de mangas, du coup, j’ai grandi dans un univers fantastique. Après avoir passé un certain temps à recopier les mangas de mon frère, j’ai fini par dessiner les miens avant de m’intéresser au Graff. Etant, déjà, attirée par le Street art, cela m’a donné envie de m’y frotter. Par la suite, j’ai décidé d’agrandir ma palette en dessinant un peu de tout. Dans un premier temps, je reproduisais les dessins que je trouvais sur internet et j’ai fini, dans un second temps, par m’y inspirer uniquement et dessiner mes propres dessins.
Puis, durant mon adolescence, j’ai commencé le Body painting en dessinant des graffs sur des amis pour un spectacle de danse au lycée. Le bouche-à-oreille a très bien fonctionné puisque quelque temps plus tard, un ami qui travaillait dans l’évènementiel (atelier créatif avec des jeunes) m’a permis de participé à des évènements autour de la jeunesse et cela, m’a clairement lancé. J’ai donc pu faire du body painting un peu partout en Guadeloupe que ce soit dans le secteur public que dans le secteur privé.
Ensuite, lorsque je suis venue en Métropole, plus précisément à Bordeaux, cela a été plus compliqué car je ne connaissais personne, j’étais toute seule. J’ai dû me débrouiller pour trouver deux, trois contrats comme des soirées ou encore travailler avec My Kartel. Malgré, ces contrats, j’ai dû monter sur Paris parce qu’il y avait un manque de financement flagrant même si mon travail était apprécié. Malheureusement, en montant à Paris, le problème restant le même, j’ai donc dû lever le pied un moment tout en continuant à travailler sur mes dessins.
CDG : On peut donc dire qu’il est plus simple de travailler en tant que dessinatrice en Guadeloupe qu’en Métropole ?
Linoa’Artz : Oui, ici en Métropole, les gens sont plus durs. C’est-à-dire que c’est plus compliqué de se faire un nom vu le nombre d’artistes présent qu’en Guadeloupe. En effet, en Guadeloupe, je réussissais à m’en sortir puisque je demandais une rémunération abordable par rapport aux autres artistes très connus. Alors qu’ici, le talent n’est pas une garantie car dès que tu demandes une rémunération les choses se compliquent. En d’autres termes, ton travail est apprécié mais dès qu’il faut le valoriser, il n’y a plus personne.
CDG : Tu m’as dis en off que tu as fait des études d’arts durant un moment, as-tu continué le dessin et le body painting à côté ?
Linoa’Artz : Non malheureusement, j’ai dû chercher travail pour subvenir à mes besoins puisqu’étant seule ici. Le dessin est en plus d’être ma passion, un moyen de survit. Je me suis convaincue depuis gamine que j’allais faire ma vie dans le dessin, cela est donc devenue un objectif pour moi : Vivre de ma passion et partager mon art. Je montre aux miens que je m’accroche, d’ailleurs, mes parents sont fiers de moi et m’encouragent.
J’ai aussi un autre projet qui me tient à cœur, celui du tatouage.
CDG : En parlant du tatouage, as-tu des modèles ?
Linoa’Artz : Il y a rarement des dessinateur-tatoueurs, j’en connais peu.
Moi, je peux m’inspirer d’un dessin mais je préfère largement que la personne me décrive son souhait de tatouage et je le travaille jusqu’au moment où cela lui convient. Je fais bien attention à mettre chaque détail qu’elle souhaite.
CDG : As-tu des projets ?
Linoa’Artz : J’aimerai vendre plus mes dessins puisque le matériel utilisé pour les faire est vraiment important et cher. Je peux pour l’instant uniquement vendre des projets de tatouages car je ne tatoue pas encore. Connaissant les risques du métier, j’attends réellement d’être calé sur le sujet pour me lancer correctement.
Dans un second temps, j’aimerai monter mon salon . J’aimerai également donné des cours de dessins aux plus jeunes car j’aime beaucoup transmettre ainsi que partager mon art.
CDG : Aurais-tu un mot à ajouter avant que l’on clôture l’interview ?
Linoa’Artz : Oui, je peux faire du body painting pour toute sorte d’évènements. Il faut pour cela me contacter sur mes réseaux sociaux.
CDG : Linoa’Artz, je te remercie pour cette entrevue très enrichissante et je te souhaite pleins de bonnes choses pour la suite.
La famille j’espère que l’entrevue vous aura plus ! Pour plus d’informations, trouvez plus bas les moyens de contacter Linoa’Artz.
Diaporama d’œuvres by Linoa’Artz :
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N’oubliez pas « Pour Nous Par Nous et Pour le Plaisir », à bientôt la famille.
CDG.