Il y en moi depuis bien longtemps ce sentiment bien enfuit qui malgré les années ne disparaît pas.
Dois-je lui pardonner par obligation et ne plus y prêter attention ou au contraire laisser cela me ronger.
Cela me consume, me détruit.
Me dire que j’aurai pu y être.
Ça aurait pu m’arriver.
J’me demande si j’ai raison d’avoir une telle colère en Moi.
On me demande de pardonner, de ne pas laisser tout cela me consumer de l’intérieur.
Ayant depuis ma plus tendre enfance, cette manie de tout garder pour moi.
Ils ne se rendent pas compte à quel point tout ceci m’a touché.
Je n’appelle pas, je n’essaie pas d’arranger les choses.
Croyant avoir tourné la page, j’avance.
Un beau jour, je comprends que tout n’est qu’illusion. Cette carapace en reconstruction est en réalité que poudre aux yeux.
Trompe l’œil cachant l’énorme iceberg qui contrairement à la Banquise ne fond point.
Un cœur brisée qui pense réellement être en voie de guérison et se rend compte que tout s’aggrave.
Ambivalence rongeant cœur en débris.
Dois-je considérer dans le cas présent le pardon comme une libération ou comme une condamnation ?
Pardon libérateur pour cœur en débris
Pardon condamnant cœur en débris à errer sans but.