Dépendance Affective

HELLO ! FEBRUARY ! Qui dit Février, dit amour! Qui dit amour, dit amitié! Vous l’avez compris pour ce deuxième mois de l’année, notre rubrique #BeProud traitera des relations amicales, de tous types. Nous avons pour se faire, un bon nombres de témoignages de relations amicales vertueuses et de relations amicales destructrices.

Pour ce premier témoignage, il s’agit du témoignage anonyme d’une jeune femme touchante. Une jeune femme qui en répondant à nos cinq questions, a su nous faire ressentir cette relation amicale qui a tourné à la dépendance affective.

Voici donc ses réponses, son récit :

  • Que représente l’amitié pour toi ?

L’amitié à mes yeux, c’est le lien qui unit deux personnes pour une certaine durée. Ça peut paraître pessimiste, mais, je pense qu’aucune amitié ne peut durer éternellement. L’amitié c’est beau, intense, de bons souvenirs, du partage. Mais aussi beaucoup beaucoup de non dits, de problèmes qu’on crée ensemble mais qu’on règle séparément. J’ai des amis bien sûr, mais je sais que ce n’est pas avec eux que je finirai ma vie, je préfère être réaliste. On voit souvent sur internet ou autre que les amitiés de plus de 7 ans sont censées durer pour la vie mais c’est extrêmement faux. Ce qui fait la beauté d’une amitié ce n’est pas sa longévité mais son intensité. Alors je me suis résolue à vivre des moments géniaux avec des gens, à partager un bout de chemin avec eux. 

  • L’amitié est-elle plus forte que l’amour ?

Franchement, je ne sais pas. Certes, l’amitié reste l’union entre deux personnes, mais comme dit précédemment, on ne finit pas sa vie avec ses amis, mais avec UNE personne, LA personne. Après, il ne faut pas oublier que l’amitié est une forme d’amour parce qu’on fait attention à la personne en face de nous ; on l’aime c’est évident. Il s’agit d’un amour totalement différent que l’amour d’un couple. 

  • En quoi la relation amicale que tu as vécu a été destructrice ?

Alors, je vais vous la faire en bref. J’ai été amie avec une personne pendant douze ans, je pensais naïvement qu’elle serait mon amie même à mes 80 ans. Elle me connaissait sur le bout des doigts, mais avec le recul je me rends compte que je n’en savais pas énormément sur elle. Vous voyez quand à la télé ou sur les réseaux sociaux, on vous parle de pervers narcissique ? Sans exagération, elle n’en était pas loin. 

J’ai toujours été quelqu’un d’assez vulnérable, j’avais très peu confiance en moi. D’abord à cause de mon physique, mais aussi à cause de mon histoire familiale. Je l’avais rencontrée à l’école et sa confiance en elle m’impressionnait. En grandissant, cette personne contrôlait plus ou moins ma vie. En fait, en lui demandant son avis sur telle ou telle chose de ma vie, je ne me rendais pas compte que je lui demandais une autorisation. Dit comme ça, on se demande pourquoi je l’écoutais, quitte à m’empêcher de faire des choses. Étant donné qu’elle avait deux ans de plus que moi, cette fausse place de grande sœur, elle avait beaucoup de pouvoir sur moi parce que j’avais la bête impression qu’elle savait mieux que moi ce qu’il me fallait. Après tout, avec le recul, je me dis que je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. J’étais totalement à l’ouest, je pouvais presque la faire passer avant ma famille, c’était juste incroyable à quel point je me sacrifiais pour cette amitié.

  • Comment as-tu pu t’en sortir ?

On met beaucoup de temps à se rendre compte qu’on nuit à sa propre personne, en amour comme en amitié. Ses  » conseils  » ont fini par me gaver, j’ai compris que je ne faisais plus ce que je voulais mais ce qui l’arrangeait elle. J’étais encore jeune, je voulais vivre MA vie. Finalement, notre amitié s’est terminée lorsqu’elle a eu une autre amie que moi, et qu’elles se sont mises à cracher sur mon dos. On finit rapidement par être fatigué lorsqu’on est sur le côté. Je me rendais compte du poison qu’elles pouvaient être l’une pour l’autre, et donc du poison qu’elles pouvaient être pour moi. Dès qu’elles ont voulu m’attaquer en binôme, j’ai coupé les ponts. Ma première amie a cherché à s’expliquer, mais je sentais que si je renouais le contact, j’allais en souffrir. J’ai eu du mal à m’en remettre, j’ai connu ce qu’on appelle une rupture amicale. Par la suite, j’étais à fleur de peau, je ne mangeais pas beaucoup, un peu comme une rupture amoureuse. Le propre d’une rupture amicale, c’est qu’elle fait encore plus mal parce qu’on attendait encore plus de cette personne.

Ma famille m’avait pourtant prévenue, combien de fois m’ont-ils dit que cette amitié n’était pas fiable ? Grâce à Dieu aujourd’hui tout va mieux, mais j’ai beaucoup de mal à faire confiance à qui que ce soit.

  • Quels sont tes conseils pour ceux qui vivent ce genre de relation actuellement ?

Mon premier conseil, c’est ÉCOUTEZ VOTRE FAMILLE. Si votre mère vous dit que cette personne est nocive, écartez vous. 

Deuxièmement, ne laissez personne vous influencer au point où vous vous direz plus tard :  » J’aurais dû.. « .

Troisièmement, pensez que personne n’est indispensable à votre survie. Qui vous nourrit ? Qui vous garantit un toit sur la tête ? Vous ne devez absolument rien à ceux qui ne sont pas la réponse à ces deux questions.

Finalement, sachez qu’on apprend de ces erreurs, et que ce qui ne tue pas rend plus fort. Soyez fiers de vous #BeProud, marchez la tête haute et plus rien ne vous atteindra. « 

Nous sommes arrivés à la fin de ce témoignage,

A bientôt pour de nouveaux témoignages édifiants.

N’oubliez pas, Be Proud, Be Yourself & Happiest.

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