Parler uniquement de cela, je vous jure que ça me démange.
Plus le temps passe, plus j’ai la sensation que l’on dérange.
Au fond c’est la même histoire, seuls les prénoms changent.
Au nom de Trustmag et de ses lecteurs, reposez en paix Ange.
Ça y’est ! Nous y sommes, nous sommes dans ce foutu sprint final ! Fini les matches de l’Equipe de France et autres coupures internationales. Le titre étant déjà promis au PSG, analysons ce qu’il se fait juste derrière.
C’est très simple, la Ligue des Champions est une compétition on-ne-peut plus importante pour un club. Pour y accéder, en France, il faut finir dans les trois premiers. Les deux premiers y accèdent directement, le troisième a quant à lui des barrages à passer. L’objectif est donc clairement cette deuxième place. Lille, Lyon, Marseille. Trois clubs, une place. Bienvenue, ici c’est #DansLesYeuxDeMike.
Il reste huit matches avant la fin de cette saison 2018/2019 de Ligue 1 Conforama, les entraîneurs dont les équipes jouent les places européennes ou même le maintien dans l’élite vous diront « il reste huit finales ». Je vais vous expliquer pourquoi cela est palpitant et pourquoi, selon moi, le duel sera entre Lille & Lyon uniquement et pour finir, pourquoi je vois les Gones s’imposer dans ce match à distance. Les facteurs qui jouent dans ces moments-là sont : la dynamique, l’expérience, le calendrier et bien sûr les forces et faiblesses individuelles de l’équipe. Bon assez parlé, on rentre dans le vif du sujet !
Pour parler des différentes dynamiques, prenons les douze derniers matches. Les Dogues, restent sur 8 victoires, 2 nuls et 2 défaites, les Gones eux affichent un bilan de 7 victoires, 2 défaites et 3 nuls tandis que les Phocéens, eux, restent sur 6 victoires, 4 défaites et 2 nuls. Les joueurs de Rudi Garcia recevront quatre fois, dont une réception qui s’annonce plus que bouillante de l’OL lors de la 36ème journée. Sincèrement, je pense que la date est déjà cochée, l’objectif est d’arriver à cette rencontre avec au maximum trois points de retards sur eux afin que la rencontre soit décisive. Malheur aux perdants ! A domicile, Marseille c’est quatre victoires, un nul et une défaite. C’est bien connu la ferveur de l’Orange Vélodrome donnent des ailes à ses joueurs.
La troupe de Bruno Génésio, elle, est dans une toute autre dynamique. L’annonce de l’entraîneur de la saison prochaine aura lieu demain, au sortir de la demi-finale de Coupe de France. En cas de victoire c’est une finale, donc un match supplémentaire qui s’ajoute au calendrier. Calendrier qui voit Lyon affronter Dijon, qui joue plus que jamais sa survie et lorsque l’on connaît la suffisance dont fait preuve cette équipe face aux « petites équipes », on peut allègrement s’inquiéter. Le mois de mai sera le plus important de la saison, en effet dès le 27 avril, il peut avoir une finale de coupe nationale contre (normalement) le PSG, puis la réception de Lille suivie du fameux déplacement à Marseille. A eux de ne pas lâcher de lest et de récupérer les joueurs qui sont à l’infirmerie.
Clairement les outsiders de la saison, les joueurs dirigés par Christophe Galtier (passé par l’OL & l’OM), ont tout à gagner et rien à perdre. Ils savent qu’en cas de qualification en UCL, les salaires doubleront, les meilleurs joueurs risqueraient de partir ce qui ne serait pas forcément un très bonne chose, mais ce sont des compétiteurs et une place en LDC, ça ne se refuse absolument pas. Hormis la réception de Paris et le déplacement à Lyon, tout est largement à leur portée.
Sur les quatre dernières saisons, aucune de ces deux équipes n’a fini devant les lyonnais, pire encore, en 2015/2016 les marseillais ont fini 13èmes, à onze points de la relégation. Depuis 2008 et la fin de l’hégémonie rhodanienne sur le football français (7 titres de champions de France de suite) l’objectif est le même chaque année : la deuxième place. Alors certes il n’est pas toujours atteint mais l’expérience est du côté des lyonnais qui ont par habitude de lancer leur sprint final dans la peau du chasseur, derrière le deuxième à attendre le moindre faux pas. Cependant, les marseillais, qui ont vu leur nouveau rivaux leur passer devant sur le fil l’an passé, sont revanchards. Avec le duo Balotelli-Thauvin, ils semblent capables de marquer à n’importe quel moment et face à n’importe qui. Les deux joueurs sont impliqués sur 28 des 47 buts marseillais cette saison. Nicolas Pépé & Johnatan Bamba sont impliqués sur 27 des 48 buts marqués par le LOSC, en pleine année de confirmation, ils engrangent de la confiance au fur-et-à mesure des rencontres et semblent presque certains d’avoir marqué avant même le début du match. Un peu comme le Mbappé de 2017 …
Les marseillais sont très dépendants dans le jeu de leur duo profilifique. De ce fait, toute équipe qui arrivera à couper les transmissions entre ces deux joueurs et aura des joueurs qui joueront dans le dos de leur latéraux aura un avantage prépondérant sur l’OM. Ceci dit, attention à ne pas laisser des espaces et sortir de son match face à cette équipe, les pressions autours des joueurs adverses et des arbitres font partie de leur jeu, c’est presque fait instinctivement. Si Strootman, Gustavo & Caleta-Sar parviennent à atteindre leur meilleur niveau, cela risque d’être très compliqué pour les adversaires.
Les lillois n’aiment pas que l’adversaire passe sur les côtés avant de repiquer dans l’axe, bon nombre des buts concédés par les nordistes partent d’un décalage sur une aile. Malgré les excellents joueurs de contre que les nordistes possèdent, ils savent très bien manier le ballon. Attention à ne pas tomber dans un faux rythme face à cette équipe.
Lorsque les lyonnais le décident, ils peuvent rivaliser avec n’importe qui sur un match. C’est une équipe qui aime avoir la possession du ballon mais qui aime aussi être pressée par l’adversaire afin de jouer dans les espaces qu’ils auront laissé. Les équipes regroupées devant leur but sont la hantise des hommes coéquipiers de Nabil Fékir. Ils possèdent une force offensive assez impressionnante et font preuve d’une grosse solidité défensive .. sauf lorsqu’en face il y a Messi ..
Sir Alex Ferguson disait « l’attaque fait gagner les matches et la défense fait gagner des titres. »
Que le meilleur gagne !
Mike.
Une belle plume et un dont très gracieux pour l’écriture. Je m’en doutais 😉
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