Bonsoir tout le monde, j’avais aucune inspiration concernant la chronique d’aujourd’hui. Mais vraiment aucune. Puis j’ai eu envie de parler de D.Wayde mais j’aurai été bien trop limité donc j’ai préféré éviter. Résultat, je vais vous parler de moi, enfin pas réellement moi parce qu’en soit on s’en contrefiche mais de ma relation avec le football. Nous sommes lundi 08 avril 2019, joyeux anniversaire aux concerné(e)s et bienvenus dans ce numéro assez particulier de « Dans les yeux de Mike ». Même ceux dont ce n’est pas l’anniversaire.
Mon premier souvenir de football, c’est la finale de Coupe de la Ligue de 2001 , AS Monaco – Lyon. C’est la manière de célébrer l’ouverture du score qui aura retenu mon attention. Claudio Caçapa marque et s’en va faire le lion dans les cages et presque même manger les filets. Depuis ce jour, je suis fan de l’OL. Je suis aussi un aficionado du Real Madrid, merci Papa ! Ayant grandi dans les années glorieuses du club français (sept titres de champions de France consécutif), j’ai pu m’identifier à un tas de personnes dans la cour de récréation de l’école Louis Pasteur à Montargis. Juninho fût le plus marquant. Cependant j’ai toujours été très curieux et ce qui se faisait dans les autres clubs m’a toujours intéressé. Tiens prenons l’Olympique de Marseille par exemple, je n’ai jamais aimé ce club. Jamais. Mais ils ont eu un tas de joueurs que j’ai admiré et donc analysé, que ce soit Didier Drogba, « Bolo » Zenden, Lucho Gonzalez voire encore Toiphilou Maoulida. Je m’amusais à reproduire la célébration de ce dernier à l’école. Elle consistait à faire passer des messages via des bandelettes sorties de sa chaussette. Mon souhait le plus cher étant gamin était que Thierry Gilardi commente un de mes matches. D’ailleurs en ce qui concerne la pratique, j’ai jamais réellement penser que je pouvais devenir professionnel, donc les filles sachez que vous ne m’entendrez jamais vous dire « Tu sais, j’aurai du percer moi, mais bon je me suis péter le tibia du coup ça a détruit tous mes espoirs … » Mon tout premier club fût l’US Montargis et mon dernier l’AS Musau à Strasbourg. Si l’on me demande de choisir entre ne plus faire/regarder de football ou ne plus faire/écouter de musique, je suis capable de faire une crise d’angoisse. Sans déconner ! Ça joue vraiment trop sur mon humeur cette m*rde !
J’ai dit plus haut que j’étais fan de l’OL, les rivaux historiques de ce club sont les voisins de l’Association Sportive de Saint-Étienne. C’est le seul club au monde que je déteste et à cause de leurs couleurs traditionnelles (vert et blanc) que je n’ai aucun habit vert. Oui je sais, je vais peut-être un peu loin .. Mais c’est la pure réalité ! Allez cadeau, une petite anecdote : je déteste Dimitri Payet pour une seule et unique raison. En 2010, Lyon reçoit l’ASSE pour le compte du 100ème affrontement entre ces ceux clubs. Il nous a collé un coup-franc en pleine lucarne et ils ont gagné.
J’en parle une fois pour toute, oui j’ai déjà pleuré à cause du football. Deux fois même. La première fois c’était en 2009, le match c’était Lyon – Caen. C’était le dernier match de Juninho sous nos couleurs. Il est sorti en fin de match, j’ai voulu chanter le chant qui lui était consacré mais c’était l’action de trop. J’ai fondu en larmes et suis parti dans ma chambre. La deuxième fois, c’était en juillet 2016. Eder qui frappe. Eder qui marque. Mike qui se retrouve au sol. Lorsque mon ami me relève j’ai la gorge nouée et des larmes qui coulent une à une sur mon visage.
Par contre les moments où j’ai jubilé comme jamais dans ma vie, il y en a trois. Nous sommes en 2014, le Real joue sa première finale de Ligue des Champions depuis celle remportée grâce à Zizou en 2002. Nous sommes menés par nos rivaux et voisins de l’Atletico Madrid, 1-0. Nous sommes dans le temps additionnel, je me tue à crier « tirez ! » devant ma télé. J’ai été écouté, ils ont tiré et ont gagné un corner. C’est le croate Luka Modric qui le tire, c’est déposé sur la tête de Sergio Ramos, qui croise parfaitement sa tête et but ! Jamais de ma vie, mon père et moi avons été aussi stressés devant un match. Vous vous souvenez de la phrase de Thierry Roland en 1998, après la victoire en Coupe du Monde des Bleus : « Quel pied […] ». Et bien j’étais exactement dans le même mood. Puis l’année d’après vient le dernier derby de l’Histoire dans notre stade mythique, le stade « Gerland ». Alexandre Lacazette, nous gratifie d’un match exceptionnel et marque trois buts lors de cette somptueuse victoire 3-0. Puis vînt le moment ou plutôt LE moment. 15 juillet 2018, nous sommes quatre potes à être dans la fanzone au pied de la tour Eiffel, depuis midi. Nous avons pris exactement les mêmes places que deux ans auparavant lors de la désillusion européenne. Hors de question de revire cela. Merci les Bleus ! Nous sommes champions du monde. Je l’ai vécu, j’ai vu cette France s’embrasser, se prendre dans les bras, partager des bières, chanter à tue-tête alors qu’il y a un mois personne ne s’aimait.
Pour conclure, le foot c’est vraiment une part importante dans ma vie, j’espère qu’un jour vous me verrez à la télé entrain de commenter les matches de vos joueurs préférés et que vous direz « Eh mais c’est Mike ! Il en a fait du chemin depuis ses chroniques ! » N’hésitez pas à les partager autours de vous, à me dire quoi modifier, comment améliorer ce que l’on propose. J’écris pour les férus de football comme moi mais aussi pour ceux et celles qui pensent que Maestro c’est le prénom de Kimpembe. Même celles et ceux qui comprennent pas pourquoi Neymar ne joue pas avec Mbappe lorsque celui-ci joue en équipe de France.
Mike.