Le 13 janvier 2025, le Grand Rex à Paris accueillait l’avant-première du film documentaire « Crois pas qu’on dort » de Nick Walters et Lou Mariller, dont la sortie en salles est prévue le 17 janvier 2025. Ce documentaire suit trois athlètes — Leyna, Maysane et Charles-Antoine — dans leur préparation intense jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Récit.

Le 13 janvier 2025, au Grand Rex à Paris, avait lieu l’avant-première du film documentaire « Crois pas qu’on dort », réalisé par Nick Walters et Lou Mariller. Ce documentaire, qui sortira en salles le 17 janvier 2025, nous plonge dans le parcours de trois athlètes — Leyna, Maysane et Charles-Antoine — jusqu’aux Jeux Olympiques de Paris 2024.

Époustouflant, émouvant et inspirant, voilà ce que l’on ressent après une heure et demie de projection retraçant la quête olympique de ces jeunes sportifs. Ce film, tourné sur cinq ans, nous dévoile les moments de doute, de joie et de peine de deux sœurs et d’un jeune athlète qui n’ont rien en commun si ce n’est leur amour du sport et leur besoin de se dépasser. Leyna et Maysane s’illustrent en taekwondo, tandis que Charles-Antoine brille en athlétisme paralympique.

À travers ce documentaire, on découvre l’histoire touchante de deux sœurs fusionnelles, Leyna et Maysane, guidées par leur père, ancien champion et entraîneur. Le film nous plonge dans leur intimité, dévoilant leur évolution, leurs confrontations avec la dureté du sport de haut niveau, mais aussi leur accomplissement en tant que jeunes femmes. La famille Kamkasoumphou, unie et soudée, devient un pilier central dans leur parcours jusqu’à l’échéance fatidique des JO 2024.

Au-delà des résultats sportifs que l’on pourrait facilement retrouver en ligne, ce qui prime ici, c’est l’aspect émotionnel de leur préparation. On découvre à l’écran deux jeunes femmes déterminées, généreuses, et bien plus que des athlètes : des adolescentes en construction, confrontées aux réalités du sport de haut niveau. Elles apprennent à perdre, à sécher leurs larmes et à persévérer pour retrouver la victoire, qui leur semble pourtant si naturelle.

De l’autre côté, Charles-Antoine Kouakou nous emmène deux ans avant son sacre aux Jeux Paralympiques de Tokyo 2021 sur 400 mètres. On découvre un jeune homme joyeux, déterminé et travailleur. Entre sa vie d’ouvrier et son rêve olympique, Charles-Antoine s’entraîne sans relâche, entouré par ses coachs et, surtout, par sa famille.

Son histoire est une bouffée d’espoir, particulièrement pour les personnes atteintes de troubles du spectre de l’autisme, comme lui. Elle prouve que rien n’est impossible lorsque l’on est accompagné et déterminé. Le documentaire nous montre son évolution, autant en tant qu’athlète qu’en tant qu’homme, et son chemin vers l’autonomie. Les images mettent en lumière tout l’amour et le soutien de sa famille et de son entourage, qui agissent comme un moteur pour Charles-Antoine, parfois en proie aux doutes et aux déceptions.

Le tout est magnifié par une bande originale signée Para One, Tiakola et Sam Tiba.

Merci pour ce film plein d’espoir, d’amour et de bienveillance.

Merci pour cette bouffée d’optimisme dans une France troublée par la montée du fascisme.

Merci à Maysane, Leyna et Charles-Antoine de nous avoir partagé un bout de leur histoire.

Le film est en salle dès aujourd’hui dans tous les cinémas CGR de France.

‍

‍

‍