Dimanche 12 Novembre à Paris, Lyon et Nice la marche de la honte a eu lieu.
Sous couvert d’une marche contre l’antisémitisme , les partis de gauche hormis LFI, la droite française et le centre ont défilé aux côtés du Rassemblement National.
Ce parti d’extrême-droite qui a été fondé par un homme pour qui les chambres à gaz sont un « détail de l’Histoire » . Ce parti d’extrême-droite, fer de lance du néofascisme français.
Aujourd’hui, en France, il est donc acceptable de marcher contre l’antisémitisme avec un parti profondément antisémite. Oui, en France, on marche donc sur la tête.
La dédiabolisation de l’extrême-droite, plus particulièrement du RN porte bien ses fruits.
En effet, le RN est devenu dans la France des droits de l’homme, celle de la laïcité, du vivre-ensemble, un parti comme un autre.
De son côté, la gauche française courbe l’échine face à la place prise par l’extrême-droite.
Elle s’excuse de lutter contre la droitisation massive de la société française.
Elle n’agit plus pour le peuple français.
Elle réagit à l’agenda politique imposé par les partis de droite et d’extrême-droite.
Elle défile sans rechigner avec le Rassemblement National, autrefois persona non grata.
Pendant ce temps, La France Insoumise semble être la seule à tenir le cap. Celui d’une lutte sans concession contre l’antisémitisme et le fascisme. Une lutte qui lui vaut d’être pointé du doigt par la classe politique et le gouvernement.
LFI devient progressivement persona non grata à la place du RN.
La France honteuse se replonge doucement mais sûrement dans les pages les plus sombres de son histoire.
Mana.