Salut à tous et bienvenue pour le premier numéro cette saison 2021/2022. C’est un véritable plaisir que de vous partager à nouveau mon analyse et ma lecture si singulière des évènements de notre planète sport. Aujourd’hui, nous allons essentiellement parler football avec un petit shoot-out à Julian Alaphilipe. L’intro a duré suffisamment longtemps, place au concret, place au vrai. Vous êtes officiellement bienvenus Dans les Yeux de Mike.
Le titre de ce numéro est celui-ci tout simplement parce que c’est une année de retour. Alors déjà mon retour à plein temps, mais aussi et surtout le retour du vrai foot. Le football avec des supporters, avec des fumigènes, avec deux équipes qui viennent pour gagner, des joueurs qui viennent pour rendre les fans heureux. Un football a enjeu, à tous les étages. Pour mettre en exergue mon propos, voici une statistique plus qu’éloquente : Sur les 8 journées de Ligue 1, donc 80 matchs, il n’y a eu que trois zéro - zéro. Nice - Reims, Reims - Lorient et Angers - Marseille. Là où notre championnat était devenu le spécialiste de ce genre de purge. Excepté Lille, champion de France en titre, les cinq équipes mieux classées l’an dernier ont toute un entraineur étranger. Ce qui déplait fortement à Raymond Domenech, mais pas Eric Zemmour curieusement. Cette culture différente, ces méthodes toutes différentes les une des autres sont du pain béni pour nous amateurs de football et de beau jeu. Chaque supporter se plait à voir son équipe œuvrer et chaque weekend les stades sont remplis. Avec des débordements causés par des abrutis, oui mais encore une fois sur les 80 matches qui ont eu lieu, nous pouvons compter les débordements sur les doigts d’une main. Plutôt bien, non. ? Et puis comme dirait l’autre « Il y a des cons partout. »
En 2010, après une défaite lors du 100è derby de l’Histoire entre lyonnais et stéphanois, le président de l’OL va voir ses supporters et leur dit « On a perdu ce soir mais ce qu’il faut pas perdre c’est la fierté ! Parce qu’eux, ils la jouent à la playstation la Champion’s League ». Onze ans plus tard, cette phrase a pris une toute autre connotation puisque dorénavant c’est Paris qui joue à la P laystation 5. En mode carrière pour être précis. Le club de la capitale s’est renforcé avec des joueurs qui ont tous gagné les Ligue des Champions, des titres nationaux en pagaille et des trophées avec leur nation pour certains, pas des moindre puisque l’on parle de Sergio Ramos et Lionel Messi. Cependant la greffe ne prend pas, collectivement aucune force ne se dégage de cette équipe. Les joueurs se marchent un peu sur les pieds, les états d’âmes de certains peuvent pourrir le vestiaire … ça sent pas bon cette histoire. Vous me direz que c’est facile de dire ça alors qu’ils sont invaincus avec huit victoires en autant de matchs, mais je vous répondrai qu’ici les matches on les regarde et parfois même on y assiste. J’étais au Parc des Princes pour le déplacement de l’OL dans le seizième arrondissement et j’ai vu une équipe parisienne parfois en manque de créativité, en panne d’inspiration. Comme si tous étaient devenus des spectateurs de Messi, plus d’appels, plus de courses, que des frappes et/ou des exploits personnels. Pour ma part, je trouve que le Paris SG de Laurent Blanc en 2016 est à des années lumières au-dessus de cette équipe là. Dans un groupe relativement équilibré, les joueurs de Pochettino reçoivent ce mardi Manchester City et étant donné la contreperformance face à Bruges il y a quelques jours, on peut s’autoriser à craindre le pire pour Paris, à savoir un reversement en Europa League. Si jamais cela arrivait, le coach serait licencié puis on repartirait sur la même chose encore et encore. Comme si tout était de la faute du coach, si Tuchel était si mauvais que cela, je ne pense pas qu’il aurait pu battre le Real Madrid et City afin de s’offrir ce fameux trophée de l’UEFA Champions League. Mais bon, c’est un autre débat. Je pense que si tous les joueurs ne se mettent pas au diapason de l’équipe dès maintenant, la catastrophe industrielle est proche. Les exploits individuels ne peuvent pas tout le temps fonctionner face des équipes … Sauf lorsque l’on a Turpin dans ses rangs …
Tous mes héros de cyclisme sont des menteurs donc je suppose que dans dix ans j’apprendrais que toi aussi tu étais dopé. Je m’y prépare, ça fait toujours moins mal. Mais en attendant je voulais féliciter Julian Alaphilipe pour ce formidable exploit dont il peut être plus que fier : Le doublé ! Le français est champion du monde pour la deuxième fois consécutive et en terres belges cette fois-ci. Décidément, les pauvres. Seuls six autres coureurs ont réussi cet prouesse et il est le seul français depuis 1927. J’aurai aimé que BF*TV, R*C, *News et consort nous bassines avec cela, que tous les français puisse le savoir et s’en orgueillir mais que voulez-vous ? J’espère que cela a donné des ailes et des idées à petites filles et aux petits garçons, il n'y a pas que le foot dans la vie !
C’est sur cette phrase que je m’en vais préparer la rubrique de la semaine prochaine. Merci de m’avoir suivi, ciao !