Mais que se passe-t-il sur la planète foot ? Rien n’est plus comme avant, la loyauté n’est plus de mise et ce n’est pas Mesut Özil qui vous dira le contraire. Le champion du monde 2014 qui fût, en tout début de saison, exclu de la liste des joueurs d’Arsenal pouvant disputer l’UEFA Europa League vient d’être exclu de celle des joueurs pouvant disputer la Premier League, le championnat anglais. La crise sanitaire (sans fin ?) Que nous traversons actuellement, a fait énormément de mal aux clubs de football professionnels, (je détaillerai mon propos plus tard dans la chronique) de facto, la priorité est aux économies. La preuve la plus concrète c’est bel et bien Arsenal qui nous la donne. Il y a quelques jours, le club a annoncé le licenciement de la mascotte du club, présente chez les Gunners depuis plus de 27 ans pour des raisons économiques. Suite à cela, le meneur de jeu allemand a annoncé sur ses réseaux sociaux que « tant qu’il sera au club, il prendra en charge son salaire. Afin que cette figure historique du club puisse rester parmi nous. » M*rde ! Les patrons de Kroenke Sports & Entertainment, les propriétaires du club, l’ont dans l’os. Surtout qu’il y a quelques années, pour garder le sauveur de mascotte, proche du départ, il ont inscrit une clause dans son contrat. Mais pas n’importe laquelle, une clause qui stipulait que s’il était toujours au club après l’été 2020, il percevait un bonus de 9 millions d’euros. Il figure aussi une clause qui concerne le nombre de matches joués mais celle-ci n’a jamais été rendue publique. Mais attention, l’entraîneur du club a affirmé que tout cela n’était que purement sportif. Se passer de Mesut dans une équipe où tu possèdes Nicolas Pepe, Alexandre Lacazette, P-E Aubameyang pour ne citer qu’eux, je ne sais pas si c’est se rendre service mais bon, c’est Mikel l’entraineur, pas nous.
Le point positif ici, c’est que les joueurs ne boudent pas leur entraîneur, oui oui ça existe et chez nous en France. Et oui, c’est bel et bien une guerre que les joueuses de l’équipe de France ont entamé avec la sélectionneuse Corinne Diacre. Après l’affront, que dis-je, l’humiliation subie par Marie-Antoinette Katoto en 2019, c’est au tour des joueuses lyonnaises d’entrer publiquement en conflit avec l’ancienne coach du Clermont Foot FC. Pour vous rappeler les faits, la joueuse parisienne finit la saison de D1 avec 22 buts en 20 matches dont 19 durant lesquels elle fut titulaire. Une statistique incroyable mais insuffisante pour participer à la coupe du monde à domicile avec l’équipe de France. Véritable désillusion pour la joueuse de 22 ans, qui fête d’ailleurs son anniversaire aujourd’hui (1er novembre).
Puis il y a quelques semaines, la joueuse de l’OL, Eugenie Le Sommer a répondu à sa coach d’abord dans les médias en contredisant absolument tout ce qui avait été dit par celle-ci puis ensuite en marquant et nous gratifiant de la célébration « je ne vous entends pas » de son collègue Memphis accompagné d’un regard noir. Mme Diacre lui reprochait de ne pas avoir respecté les consignes. Reynald Pedros, qui a entrainé les filles de l’OL a affirmé sur le plateau du Late Football Club sur Canal+ « les joueuses allaient en EDF la boule au ventre. Il n’ya plus aucun plaisir à aller en sélection. Elle y vont parce que l’on ne refuse pas l’équipe de France. Mais bon, elles revenaient, il fallait presque les ramasser à la petite cuillère. » A titre de comparaison, lors de l’été 2018, 23 potes sont partis en voyage en Russie et sont rentrés auréolés d’un titre de champion du monde.
Alors oui, on ne refuse pas l’équipe de France, sauf quand on s’appelle Sarah Bouhaddi. La septuple championne d’Europe a décliné sa sélection en disant que l’ambiance de travail avec l’actuelle sélectionneuse était délétère. Pire même elle a déclaré « Ça ne sert à rien de jouer en sachant que l’on n’a aucune chance de gagner. Tant que Corinne Diacre restera en poste, la France ne gagnera rien. On ne gagnera pas l’Euro. » Ambiance.
Ambiance tout aussi particulière dans les rangs du PSG qui fait face à un florilège de joueurs en direction de l’infirmerie, un entraineur plus ou moins en froid avec son directeur sportif et un jeu qui ne rend que très peu de gens optimistes sur l’issue de la saison. À l’instar de Jurgen Klopp ou encore Pep Guardiola, l’effectif parisien ne cesse de crier à qui veut l’entendre que les joueurs sont plus qu’épuisés. Le championnat s’étant arrêté de manière totalement stupide .. excusez-moi, je rectifie, le championnat fût arrêté de manière logique durant l’apogée de la crise sanitaire. Suite à cela, les différents championnats dans les différents sports ont cherché moult solutions pour pouvoir reprendre et apporter une fin sportive aux activités. Excepté l’Eredivisie, le championnat néerlandais, tout le monde a souhaité reprendre et tout le monde a repris. Tout le monde sauf la France, la configuration à ce moment-là arrangeait un tas de présidents. Paris était devant, Marseille était qualifié en LDC (pour la première fois depuis des lustres), Rennes jouissait d’une troisième place synonyme de gain de 14,5 millions d’euros dans les caisses du club. Toulouse et Amiens relégués, Lyon et son dérangeant président relégués à la 7ème place et donc non-européen. Que du bonheur. La ligue des champions a fini par reprendre mi-août, sous format de match couperet. Tu perds, tu sors. Un format qui me rappelait mes meilleurs après-midi au Fremoy, à Balard ou encore à la Robertsau. Les deux seules équipes françaises encore en course nous offrent une performance historique, en effet c’est la première fois que deux clubs de l’hexagone sont en même temps dans le dernier carré de la compétition. Le fait que la finale de cela plus grande compétition de clubs au monde soit un remake de notre finale de Coupe de la Ligue est donc possible faisait saliver les fans de football français. Ce qui nous aurait servi de revanche si je puis dire, oui car être appelé toute l’année « Farmers League » (Ligue de Fermiers) alors que rares sont les victoires anglaises face à nous ces dernières années, c’est un peu le pompon sur la Garonne. C’est à ce moment là que le collectifs des bien penseurs du football français choisit de publier le calendrier de la saison suivante ! Avec un match de reprise le même jour que la finale de la LDC, ce qui en dit long sur le souhait de voir un club français la remporter …
Lyon s’arrêtera en demi-finale face au titan Munichois, qui venait d’infliger un cinglant 2-8 au FC Barcelone. Tandis que les parisiens, après s’être défaits des joueurs de Leipzig, voir leur rêve être anéanti par un ancien de la maison désormais au Bayern Munich, Kingsley Coman.
Un repos de deux semaines a été donné par les clubs et depuis ce jour, tous les trois jours, les joueurs parisiens enchainent les matches. Ayant énormément de joueurs impliqués dans les rencontres internationales, ça nous fait un tas de joueurs en sur-régime et de facto un tas de blessés. Kylian Mbappé l’a lui même dit : « je n’ai pas l’impression d’être sur une nouvelle saison, mais plutôt le 60ème match d’une saison. Une nouvelle saison, c’est quand tu as le temps de t’arrêter, te reposer, te ressourcer pour repartir plus fort … » Les joueurs parisiens sont 3è en LDC dans un groupe plus qu’à leur portée et en cas de défaite face à Leipzig, l’équipe filerait tout droit en Europa League, ce qui serait un accident industriel pour le club. Ceci dit lorsque ton directeur technique dit que tu n’as jamais été une ville de football, au contraire de ton plus grand rival, on se demande si l’accident n’est pas déjà en cours …
Tous les clubs ont ou commencent à avoir un tas de blessés à l’infirmerie … Mais bon, il n’ya que ceux qui ne connaissent rien au football qui diront « 90’ à courir derrière un ballon tous les trois jours, c’est quoi ? Que doivent dire les soignants ou encore les employés de chantier … »
D’ailleurs si on reste sur le terme chantier on pourrait parler de Santiago Bernabeu, l’antre du Real Madrid. Moi qui comptait visiter ce lieu de pèlerinage pour tout fan de football, pas de chance. Ceci dit, c’est le Real Madrid en entier qui est en chantier. Une quatrième place en Liga, une troisième place en LDC, un jeu qui semble apathique. La victoire contre le Barça semble être l’arbre qui cache la forêt. Malgré que les Merengues se soient séparés de leur indésirables (James & Bale pour ne citer qu’eux), l’équipe semble à la peine. Depuis son retour l’an dernier, Zidane n’a perdu que 9 matches et Marcelo était titulaire à chaque fois. A interpréter comme bon vous semble.
Je suis journaliste, je me dois d’être le plus impartial possible mais c’est ma rubrique je fais ce que je veux. L’OL a gagné le derby et a prouvé s’il le fallait encore, qu’il n’y avait qu’une seule équipe de football en Rhône-Alpes. Même si cela ne s’est joué à un rien. Sainté qui reste sur 6 défaites de suite a produit un football de qualité, remarquable. Ceci dit, Claude Puel ne se surpasse que lorsqu’il doit affronter son ancien patron, Jean-Michel Aulas. Comme pour lui faire payer son licenciement malgré la tout première demi-finale de LDC du club en 2010. Les bas-fonds du championnat appellent les joueurs du Forez, espérons qu’ils déclineront l’appel …
C’est tout pour ces semaines, on ne parlera pas du match médiocre des médiocres champions du monde en titre face à la valeureuse équipe de Finlande. J’ai peur d’écrire un roman et/ou saigner des doigts …
Merci de m’avoir lu c’était Mike,
Vous étiez dans les Yeux de Mike.