Hey, la famille ! Aujourd'hui, pour notre nouveau focus voici Ceo Soulja ! Jeune artiste venant de la scène strasbourgeoise. ( Ah, oui ! Strasbourg a du talent) ! C'est bien son univers décalé proche de la scène soundcloud américaine qui nous a attiré. C'est bien son style particulier qui nous a intéressé. Nous avons suivi ses projets et c'est tout naturellement que nous l'avons contacté pour réaliser cette entrevue.
C'est donc lors d'un de ses séjours dans notre chère capitale que nous nous sommes rencontrés :
Trustmag : Salut ! CEO Soulja !
CEO Soulja : Salut!
Trustmag : Pour que nos lecteurs te connaissent mieux, il faudrait que tu te présentes. Donc que fais-tu ? qui es-tu ? D'où viens-tu ?
CEO SOULJA : Bonjour, moi c'est CEO Soulja de la cité Hautepierre à Strasbourg. Je chantes, j'écris, je rap et j'enregistre des gens parfois.
Trustmag : Mais du coup, pourquoi CEO Soulja ?
CEO Soulja : Au départ c'est S0ulja, en fait. En vrai, ça vient de mon frère, joueur en ligne dont le nom était Soulja. Donc j'ai pris ça de lui. Le CEO c'était pour montrer que musicalement je passais une étape, j'atteignais un autre niveau. Cela montre aussi que l'ancien S0ulja n'est plus.
Trustmag : Depuis combien de temps fais- tu de la musique ?
CEO Soulja : Depuis six ans. Attends, j'me rappelle que j'ai fait mon premier son à neuf ans. En fait, tu te rappelles des musiques d'entrées des catcheurs à l'ancienne ?
Trustmag : Oui
CEO Soulja : Eh bien j'en ai pris une sur Youtube et je me suis amusé à chanter dessus. J'avais même fait une cover où j'avais des croix sur mes joues. J'avais fait le son comme ça. Mais c'est vraiment vers 14-15 ans que j'ai fait mon premier son après j'ai acheté mon premier micro. J'ai commencé avec King $teez. Avec lequel, on a créé petit à petit PYG. On a été rejoins par les autres progressivement.
Trustmag : Nous reviendrons sur PYG plus tard dans l'itv mais pour l'instant concentrons-nous sur ta manière de travailler. Comment bosses-tu tes sons ?
CEO Soulja : J'ai pas vraiment de manière de faire spéciale, tout dépend du mood et de l'entourage. Tout dépend des personnes qu'il y a autour de moi. J'ai plusieurs manières de faire, en fait , tout dépend la vibes. Je laisse vraiment l'instru me guider.
Trusmag : Très bien, même si tu n'as pas de faire spécifique peux-tu au moins nous dire quelles sont tes influences musicales ? Quels sont les artistes qui t'ont permis de construire ton univers musical ?
CEO Soulja : Mes influences musicales euh... Il y a Lil Wayne. Après j’en ai plusieurs. Il y a pas très longtemps mes parents m’ont dit que depuis le ventre de ma mère, on me fait écouter de la musique. J’ai écouté de tout que ce soit du reggae ou du rap. Mais mes influences tournent principalement autour de Lil Wayne et de la scène hip-hop autour de lui.
Trustmag : De nos influences découlent souvent nos inspirations. Quelles sont les tiennes ?
CEO Soulja : Plus jeune, j’étais inspiré par Soulja Boy, puis, Lil Wayne, Bierber ou encore Fetty Wape. En fait je suis vite inspiré, je ressens vite les vibes. Donc Tous les deux mois de nouveaux artistes attirent mon attention, m’interpellent.
Trustmag : Tu te différencies des autres par ton style particulier, ta manière de poser. Mais toi te sens-tu différent ?
CEO Soulja : Oui mais en soit, on est tous différent. On a tous notre particularité. Je me considère juste comme "moi" avec ma particularité. J'fais vraiment ma musique, j'essais de faire ce que moi je veux faire, de faire quelque chose qui me ressemble.
Trustmag : On va maintenant s’intéresser à tes morceaux. Pour commencer, comment s’est fait « Mi Va » ?
CEO Soulja : Pour Mi Va, c’est un véritable hasard. En fait A$$LY et moi, on s’est rencontré sur un quai à Strasbourg. On avait de lean tous les deux et on a fini par communiquer. Il se trouve qu’il est ingé son donc on a commencé à faire pleins de sons ensemble. Après, il est parti en Nouvelle -Zélande.
Quelques temps après, je vois qu’il poste en story le son. Je lui demande si c’est possible que je pose dessus, il m’envoie le son avec le couplet de libre et j’ai posé dessus. Voilà comment est né Mi Va. Pour la vidéo, c’est LK de l’Hotel Moscou qui nous l’a fait.
Trustmag : Ensuite, quel est selon toi le titre qui a eu le plus d'impact ?
CEO Soulja : Bizarrement, je dirais Good Dope. J'ai l'impression qu'il a eu un grand impact. Il y a aussi Mami qui m'a ouvert une nouvelle porte, un nouveau public. Un public plus féminin parce que CEO Season était plus Trap.
Trustmag : Ah oui, en parlant de CEO Season, comment tu l'as bossé ? Tu l'as bossé comme une Mixtape ou par single ?
CEO Soulja : Je l'ai bossé comme une mixtape et par single. D'abord comme une mixtape parce que je voulais le même mood dans les sons, qu'il y est une même ligne directrice rappé mais aussi comme un single parce que je l'ai bossé son par son pour qu'ils aient leur particularité. L'image de départ était de les faire son par son puis de les regrouper en EP pour éviter de flopper.
Trustmag : Maintenant, parlons de PYG : PURPLE YELLOW GANG ! Comment cela s'est fait ? D'où ça vient ?
CEO Soulja : De base PYG, c'était un projet de label avec un gros groupe ayant la même vision et voulant prendre le monde ensemble. Le groupe s'est formé petit à petit, on se soutient tous . Le projet de label n'est pas mort, il est juste mis de côté pour l'instant. En fait PYG, c'est une famille composée de 32 Flavaz, 9Vibezz, Amsibae, King $teez et moi.
Trustmag : Mais vous avez pensé à faire un projet ensemble ?
CEO Soulja : On y a pensé. On bossait d'ailleurs sur un projet commun mais on a fait une pause pour l'instant. On travaille toujours ensemble, on continue à se soutenir et le projet reprendra sûrement plus tard.
Trustmag : Toi, tu es présent sur plusieurs plateformes dont Soundcloud et Spotify. On aimerait avoir ton avis sur la visibilité de ces plateformes. Donc quelle est pour toi la plateforme avec le plus de visibilité ?
CEO Soulja : Pour la visibilité, dans mon cas, c'est Soundcloud parce que c'est la plateforme sur laquelle j'ai débuté. Mon premier son avec King $teez a été posté dessus. Pour Spotify, c'est à partir de l'été 2018 avec Mi VA que j'ai commencé à utiliser la plateforme. C'est une plateforme qui apporte plus de crédibilité et qui apporte une visibilité internationale. En fait Souncloud, c'est limite un petit YouTube, c'est chaleureux.
Trustmag : Du coup, quelle est ta plateforme favorite ?
CEO Soulja : Pour l'instant, pour moi c'est Soundcloud puisque cela que j'ai construit ma fanbase. Spotify est géniale pour un artiste quand il a déjà un peu de visibilité sur les plateformes de Stream. Cela lui permet de prendre plus d'ampleur.
Trustmag : Pour parler de Soundcloud, quelles sont pour toi, les différences entre la plateforme française et la plateforme américaine ?
CEO Soulja : La visibilité peut-être mais après c'est plus en Métropole qu'aux Antilles. Parce qu'aux Antilles, Soundcloud est une plateforme très suivie. Il y a aussi moins de gens sur la plateforme. Alors qu'aux US, les artistes et les contenus sont diversifiés. Il y a un besoin de sons underground plus fort qu'en France. Ici, c'est une plateforme comme YouTube qui attire plus.
Trustmag : Penses-tu qu'il y a autant de talent sur le soundcloud français que sur le soundcloud ?
CEO Soulja :Oui, oui. Il y a du talent sur le soundcloud français mais ce sont des mecs qui explosent plus sur Youtube. Le public français n'a pas la même vision de Soundcloud que le public US.
Trustmag : Quels sont pour toi les points positifs et les point négatifs de cette plateforme ?
CEO Soulja : Les points positifs sont sûrement sa forme qui est organisé limite comme un réseau social permettant de se créer une fanbase solide alors que sur les autres plateformes, c'est plus complexe. Pour les points négatifs… Euh… Peut-être le fait que ça touche moins de monde mais après c'est la plateforme qui veut ça.
Trustmag : Donc on arrive à la fin de l'interview, on aimerait bien savoir quels sont tes projets futurs ?
CEO Soulja : Il y a un gros clip qui se prépare, BBS, qui arrive courant Juin que j'ai réalisé. Après, il y aura un clip avec 32 Flavaz aussi et je bosse sur l'album.
Trustmag : Un mot de la fin ?
CEO Soulja : Juste, toute la gloire à Dieu.
Et N'oubliez pas, Be Proud, Be Yourself and Happiest !