Une surveillante gifle une lycéenne à Colombes

11/22/2023

Le jeudi 19 octobre, Déborah, en 3ème prépa, a été définitivement exclue du lycée Anatole France à Colombes suite à une violente altercation avec l’une des surveillantes de l’établissement survenue le 25 septembre dernier.

Tout a commencé le 25 septembre 2023, à l’heure du déjeuner, lorsque Déborah, âgée de 13 ans et en troisième prépa au lycée Anatole France à Colombes, a tenté de sortir de l’établissement avec ses amis pour aller manger. Elles auraient été mal accueillies par la surveillante à l’entrée de l’établissement, boulevard Valmy, avant d’être autorisées à partir déjeuner. À la fin de la pause déjeuner, en revenant vers le lycée, Déborah a été confrontée à nouveau à cette surveillante. Selon la famille, cette dernière aurait bloqué Déborah pour l’empêcher d’entrer dans l’établissement. Voulant retourner en classe, Déborah a essayé de passer mais la surveillante l’aurait poussée violemment, entraînant une réaction de Déborah qui aurait repoussé la surveillante, laquelle aurait giflé la lycéenne. Cela aurait ensuite provoqué l’intervention d’autres lycéens.

D’après la famille de Déborah, la surveillante aurait tiré les cheveux de la jeune fille tandis que d’autres lycéens lui auraient porté des coups avant d’être séparés.

Déborah a été temporairement exclue du lycée Anatole France avant de réintégrer l’établissement quelques jours plus tard en attendant son conseil de discipline.

Son conseil de discipline s’est tenu le 19 octobre 2023, en présence du chef de l’établissement, des professeurs, de sa professeure principale et de deux délégués de classe. La surveillante était absente en raison d’un arrêt maladie. Le résultat de ce conseil a été l’exclusion définitive de Déborah pour “Violence envers un adulte”.

Selon le témoignage de la famille de la jeune lycéenne, elle serait traumatisée.

La famille a déposé une plainte contre la surveillante et espère que la procédure judiciaire pourra aboutir.

Quant au lycée Anatole France que nous avons contacté, il a refusé de répondre à nos questions, nous renvoyant vers la DSDEN qui est restée injoignable.

Nous avons appris quelques semaines plus tard que le proviseur et la jeune surveillante auraient porté plainte contre la grande sœur de l’adolescente pour incitation à la haine et menace de mort, suite à la diffusion de la vidéo de l’altercation sur les réseaux sociaux.