Dans une série d’articles publiés par Le Monde depuis le 18 décembre, Emmanuel Macron est présenté sous un jour tantôt raciste, tantôt homophobe, tantôt sexiste et misogyne. Une image qui contraste (ou non) avec celle d’un chef d’État censé représenter tous les Français. On découvre ainsi un président à double face, dont l’une semble davantage refléter une France lepéniste qu’une posture centriste.
Coup de tonnerre dans une France en crise et endeuillée :
Le 18 décembre, le journal Le Monde publie le premier volet de son enquête intitulée « Le président et son double », dévoilant un Emmanuel Macron jusqu’au-boutiste, égoïste et impétueux. Un homme à la carrure monarchique, entouré d’une cour de vassaux serviles qui subissent ses sautes d’humeur et ses exclusions arbitraires. Un président flirtant avec l’homophobie en surnommant, avec son « boys club », le Matignon de Gabriel Attal « la Cage aux folles ».
Le pays s’émeut, mais c’est le deuxième volet, publié le 19 décembre, qui met le feu aux poudres. On y découvre un président totalement hors-sol à Mayotte, frôlant dangereusement les positions de l’extrême droite.
Emmanuel Macron n’apparaît pas seulement comme un homme à double face, mais comme un menteur et un manipulateur. Tout au long de cet article, se dessine l’image d’un président plus proche du lepénisme que du centrisme, voire même du socialisme. Une révélation qui renforce la théorie selon laquelle il mènerait une politique facilitant la montée en puissance de l’extrême droite en France.
On découvre aussi, sans réelle surprise, un président sexiste et misogyne, qualifiant de « cocottes » des figures de gauche telles que Lucie Castet ou Marine Tondelier. Une attitude qui s’aligne avec son obsession pour le déni de démocratie : il refuse de reconnaître qu’il a perdu les élections législatives qu’il a lui-même provoquées avec la dissolution du 9 juin. Il semble incapable d’admettre que les Français ont préféré la gauche à sa propre majorité ou même à l’extrême droite.
Complètement obnubilé par l’immigration, Emmanuel Macron s’imagine que c’est l’une des principales préoccupations des Français. Il va jusqu’à déclarer que le principal problème des urgences est qu’elles seraient « remplies de Mamadou ». Une remarque teintée de racisme, qui s’ajoute à un portrait déjà accablant. Ce racisme n’est pas nouveau : en 2019, il aurait désigné les Français d’origine maghrébine par le terme péjoratif de « rabzouz » dans une version non censurée d’une interview accordée au média Valeurs actuelles.
Découvrir en pleine crise démocratique que le président de la République a des biais homophobes, racistes et misogynes devrait être choquant. Pourtant, cela semble presque logique : ces attitudes reflètent la politique raciste, xénophobe, misogyne et classiste qu’il applique depuis son premier mandat. Cela explique notamment son acharnement sur des sujets tels que la réforme des retraites, la loi immigration ou sa volonté manifeste de casser le syndicalisme.
L’importance de ses conseillers, comme Bruno Roger-Petit, proche de Geoffroy Lejeune, éclaire la dérive droitière du président. Avec le recul, cette influence permet de mieux comprendre la radicalisation idéologique d’Emmanuel Macron, désormais enfermé dans une solitude inquiétante. Même son entourage proche, comme son épouse Brigitte Macron et Alexis Kohler, s’inquiète de le voir perdre pied.
Un président en perte totale de contrôle :
Depuis la dissolution du 9 juin 2024, Emmanuel Macron multiplie les décisions improbables et controversées. La censure du gouvernement Barnier a conduit à la nomination de François Bayrou à Matignon, un Premier ministre qui accumule les maladresses. Préférant assister à des conseils municipaux à Pau, où il est maire, plutôt que de gérer les crises nationales, Bayrou a été sévèrement critiqué, notamment après le passage dévastateur du cyclone Chido à Mayotte. Lorsqu’il aurait dû faire preuve d’humanité, il a choisi de se concentrer sur l’immigration.
Emmanuel Macron n’est pas en reste. Tout comme son Premier ministre et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, il reste obsédé par l’immigration et s’entête à mener une politique migratoire répressive. Les images du président interagissant maladroitement avec la population mahoraise renforcent le portrait accablant dressé dans les enquêtes de Le Monde.
La France, au bord d’une crise de régime, attend désormais avec attention la suite des révélations des journalistes du Monde.